Sari, la femme-enfant de Kaappi, ”ressuscite” au début de la pièce sa vieille poupée de chiffon Mari, qui s’empresse de lui demander: ”Sari, raconte-moi qui je suis vraiment… Raconte-moi”. Marko Leino nous touche d’entrée de jeu par ce merveilleux paradoxe exprimé par sa ”poupée de chiffon” en quête d’humanité et d’identité. Sari tue son père pour sauveer sa ”soeur”, et recrée avec elle, le rituel de la vie familiale. Kaappi raconte l’histoire d’une jeune femme victime de la violence de son milieu familiale. Sari s’enferme dans univers imaginaire qui la protège de la violence du monde extérieur, et où son âme meurtrie tente de réaliser ses rêves de bonheur, d’harmonie et son besoin vital de permanence. La croissance de Sari s’est subitement arêtée dans son enfance. La tragédie familiale et son lot de horreur ont contribué à la figer dans un immobilisme perpétuel. Pour ranconter l’enfance bafouée et sa fragile quête d’un monde nouveau, Marko Leino attribue au personnage de Sari un handicap psychologique. L’autisme de Sari et l’enfermement qu’il raconte nous touchement par l’espoir et l’aspiration à la liberté du personnage. Leino enferme l’enfance dans un monde imaginaire, un fantasme de l’enfance, et nous met face à notre responsabilité d’adulte. Marko Leino ne traite pas de la folie. Il se garde bien de justifier l’acte criminel de Sari par son dérèglement psychique. Il ne juge aucun de ses personnages. Kaappi distille peu à peu son dame intime -l l’air de rien! – avec un sens aigu de la dérision et de l’absurde. Le ton est léger, l’humour et le dame à distance.
Synopsis
Kieli
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Alkuperäinen kieli
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Soveltuu kesäteattereille
Kyllä
Ensi-ilta ammattiteatterissa
-
Ensi-ilta harrastajateatterissa
Roolit
Miehiä 1
Naisia: 2
Yhteensä: 3
Muita rooleja